1. |
Banlieusard
02:02
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Banlieue de pickups et de rêves achevés,
Hauts lieux de certitude et de piscines creusées,
Il y fait bon vivre à ce qu'il paraît,
Et quoi qu'on en dise, j'y vis à l'année.
J'y vis à l'année.
Arrondissement crade embourgeoisé,
Absence d'intimité et poules en liberté,
Il y fait bon vivre hiver comme été,
Pour y perdre sa chemise au débit du loyer.
Assez de snobinards,
Et d'altruistes avares,
Lorsque l'on détient la vérité,
L'indignation devient le seul mode de pensée.
Banlieue de pickups et de rêves achevés,
Hauts lieux de certitude et de piscines creusées,
Il y fait bon vivre à ce qu'il paraît,
Et quoi qu'on en dise,
J'y vis à l'année.
Pas de snobinards,
Autant de tocards,
Après tout, tout bien considéré,
Là où il y a humain,
Il y a inhumanité.
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2. |
Brutal
01:22
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Distrait,
Passager happé à mort,
Concret,
La réalité nous implore.
Deconnexion,
Totale,
Besoin d'un réveil brutal.
Son corps mutilé,
S'étire en une droite.
À jamais démantibulé,
Il s'étire en une flaque moite!
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3. |
Démesure
02:26
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La somme de nos erreurs,
De tous ces gens qu'on a meurtris,
La somme de nos frayeurs,
De toutes ces âmes dès lors flétries.
Démesure,
L'envergure de la stupidité,
Démesure,
Assise de tous les affamés (assoiffés)
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4. |
Ville fantôme
02:41
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Je continue de progresser,
D'un pas ferme,
D'un pas léger,
Subrepticement, je m'introduis,
Sans un bruissement,
Voilà j'y suis.
J'ère dans une ville fantôme,
Où toute vie s'est évaporée,
Sur fond de béton désarmé,
Surplombs sinistres,
Voile du passé.
Et dans les rues dévitalisées,
Un pas allègre rythme mes pensées,
Inconsciemment, je m'évanouis,
En un battement,
Las et transi.
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